La cha�ne alimentaire

Les maillons se suivent et se ressemblent... Depuis les derni�res ann�es, la plan�te subit de grands bouleversements �cologiques, qui entra�nent in�luctablement la fragilisation et la modification de ses �cosyst�mes. La pollution et l��puisement des ressources naturelles ne sont pas sans cons�quences sur l��quilibre des cycles de la vie. La surexploitation des ressources marines, par exemple, affecte directement le r�seau alimentaire et ses nombreuses cha�nes. La cha�ne alimentaire illustre, de fa�on th�orique, le transfert d��nergie d�une esp�ce � l�autre. Les esp�ces sont en r�alit� class�es selon leur rang et chaque maillon constitue alors ce que l�on appelle un niveau trophique, � savoir : les producteurs (v�g�taux), les consommateurs (herbivores et carnivores) et les d�composeurs (bact�ries et champignons). Ces niveaux �tant interd�pendants, une esp�ce menac�e peut entra�ner un d�s�quilibre global de l��cosyst�me en question. La p�che abusive est un bon exemple de perturbation de la cha�ne alimentaire. Avec le temps, les r�serves de gros poissons se sont appauvries et les p�cheurs se rabattent d�sormais sur les bancs de petits poissons. Cependant, le peu de gros poissons qui subsistent se nourrissent des petits poissons, qu�ils trouvent en quantit�s toujours moindres. Tous les niveaux souffrent d�un d�s�quilibre.

La pr�vention : un rem�de efficace ! Les �cosyst�mes sont certes fragilis�s, mais non irr�cup�rables. Les recherches avanc�es dans le domaine des biotechnologies marines ont permis de mettre sur pied des techniques de production qui pourraient pallier la surexploitation des ressources en produisant artificiellement des sp�cimens. L�aquaculture est une technique qui permet � la nature de reprendre son souffle, mais peut �galement engendrer un d�s�quilibre dans les �cosyst�mes c�tiers par la pollution des fonds et la possibilit� de contamination g�n�tique des populations indig�nes. Il existe d�autres moyens pour r�duire les impacts d�un d�s�quilibre sur le plan des cha�nes alimentaires comme, entre autres, les lois sur la protection des esp�ces menac�es d�extinction et des aires prot�g�es, les quotas de p�che, la conservation des esp�ces dans des microenvironnements adapt�s et le d�veloppement durable. � long terme, ces interventions visent � r�g�n�rer les populations qui, autrement, seraient vou�es � une disparition progressive. Mais qu�on se le dise, en environnement comme en tout : � Mieux vaut pr�venir que gu�rir ! �

Capsules

Les v�g�taux

Les algues font partie du premier niveau, � savoir les producteurs. Il faut 1000 kg de v�g�taux aquatiques pour subvenir aux besoins de 100 kg d�herbivores marins.

Les herbivores

Ils font partie des consommateurs et se nourrissent de grandes algues et de phytoplancton, compos� d�algues microscopiques. Les 100 kg d�herbivores deviendront � leur tour le festin de 10 kg de carnivores.

Les carnivores

Ces consommateurs se retrouvent � plusieurs niveaux du r�seau et se nourrissent d�herbivores ou de carnivores, selon le cas.

Les d�composeurs

Ce sont les bact�ries et les champignons qui absorbent les cadavres, les rejets d�animaux et les plantes en d�composition. Ils lib�rent �galement des nutriments pour les plantes.


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