Bâti en 1836, le moulin à vent del’Isle-aux-Coudres chatouille encore le ciel de ses gigantesques pales tournant au rythme de la brise. Non seulement sa structure en pierres des champs lui donne fière allure, mais elle défie les revers du temps. L’instant d’une visite au musée, le meunier perpétue la tradition en utilisant de véritables meules de pierre dans la confection de la farine de blé et de sarrasin, pour le plus grand plaisir des palais gourmands.
Le temps semble s’être arrêté...
En 1825, peu de temps avant l’édification de la grande hélice, le moulin à eau vit le jour. Lorsqu’ils ne servirent plus à rien, les moulins furent fermés dans les années 1940, pour ensuite rouvrir à la fin des années 80. Encore aujourd’hui, plusieurs mécanismes d’origine sont intacts et opérationnels, donnant ainsi l’impression que le temps s’est figé à une certaine époque. Au Québec, il n’existe plus que trois moulins en fonction, incluant celui de l’île.
De moulins à géants...
Les moulins à vent ne sont pas sans rappeler la célèbre histoire de Don Quichotte de la Manche, qui relate les aventures du pauvre gaillard, dont celle où il dut livrer bataille contre les géants de la plaine. Il s’agissait en fait de quelques moulins à vent, que l’imaginaire démesuré de notre preux chevalier avait transformés en énormes créatures aux bras infiniment longs. Sancho, son fidèle ami, tenta de le raisonner, mais en vain.
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