Dotée d’un profil plat et d’une carapace molle, à la texture lisse comme le cuir et variant d’olive à brun pâle, cette espèce s’est vue surnommée la « tortue crêpe ». Elle s’établit dans les milieux humides et le long de certains rivages, ceux-ci lui offrant des fonds sablonneux pour s’y enfouir, des vasières et de la nourriture en abondance. L’habitat doit également comporter des aires de nidification, à l’abri des regards indiscrets.
Dans l’assiette du soldat...
La tortue molle à épines est la plus discrète des huit espèces au Québec et bénéficie d’une protection en vertu de la Loi sur les espèces menacées et vulnérables. Cependant, tout porte à croire qu’à une certaine époque, elle était plus abondante en terre québécoise. On rapporte que dans les années 1700, les soldats du Fort Chambly la consommaient en grande quantité, ce qui laisse sous-entendre une forte présence de ce spécimen.
Des berges moins accessibles
La disparition des populations est grandement liée aux activités humaines bouleversant les milieux naturels. Chaque année, des collisions entre des embarcations nautiques et des tortues entraînent la mort de celles-ci. La stabilisation des rives ainsi que les constructions le long des berges entravent l’accès à plusieurs sites de nidification. Il faut également mentionner le problème des égouts déversés tout près de leurs habitats.
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