Inspiré par l’évident lien fluvial unissant Québec et Lévis, la tradition du traversier plonge ses racines très profondément dans l’histoire québécoise. Déjà, en 1776, un dénommé Caldwell demandait aux autorités anglaises la permission de mettre sur pied une traverse régulière entre ces deux villes.Au fil des époques, on a vu toutes sortes d’embarcations voguer sur leSaint-Laurent : canots, chaloupes, bateaux à vapeur et horse-boats. Aujourd’hui, des navires modernes assurent la liaison plusieurs fois par jour.
Pour faire le pont
Bien avant que ne soit inauguré le pont de Québec en 1917, les habitants des deux rives se visitaient par bateau. L’hiver venu, ils se servaient du pont de glace formé sur le fleuve, lequel reliait Québec à Lévis. Dès que la glace prenait, des chemins étaient tracés puis, presque au même moment, des cochers et des charretiers venaient offrir leurs services pour acheminer les visiteurs à bon port.
Boire la mer et ses poissons
Quand le pont de glace se figeait pour l’hiver, on voyait apparaître ici et là des buvettes, non loin du chemin principal qui réunissait les deux rives. En effet, si la vente d’alcool était réglementée sur la terre ferme, le fleuve, lui, représentait un no man’s land et possédait donc un statut légal un peu particulier.Ainsi, durant la saison froide, les vendeurs de boisson et certains voyageurs s’en donnaient à coeur joie. D’ailleurs, on peut imaginer que cette situation n’est pas étrangère au fait que le pont de glace fut aussi appelé le « chemin des fêtes ».
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