Introduite accidentellement lors d’un déversement d’eau de ballast, la moule zébrée a d’abord colonisé les Grands Lacs avant de se répandre dans la partie non salée du fleuve. Bien que tout petit, ce mollusque est considéré comme une espèce nuisible. Au Québec, on peut en retrouver jusqu’à 20 000 au mètre carré, ce qui est encore bien loin de sa densité maximale. En plus de s’accrocher indistinctement à toute surface immergée, la moule zébrée s’infiltre dans les canalisations et les obstruent.
Effets secondaires...
Puisque la moule zébrée peut vivre quelques années fixée au même endroit et qu’elle filtre jusqu’à un litre d’eau par jour, elle possède des attributs qui en font un bon indicateur du taux de contamination de l’eau. Ainsi, des chercheurs ont analysé les tissus du mollusque pour en établir la concentration de tributylétain (TBT), un produit toxique utilisé entre autres dans les peintures de bateaux. Ils ont noté une plus forte concentration dans les zones portuaires et industrielles.
Se tenir au courant
Des chercheurs ont découvert que la force du courant influe sur la capacité de la moule zébrée à se fixer sur une surface. En effet, les zones à faible débit sont plus susceptibles d’être infestées que les autres. Quant aux larves, issues des 30 000 ou 40 000 oeufs pondus annuellement par les femelles, elles vont dériver au fil de l’eau pendant une à trois semaines avant de s’accrocher à leur demeure définitive.
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