Comme le saumon, l’esturgeon noir est un poisson anadrome, c’est-à-dire qu’il vit en mer mais vient se reproduire en eau douce. Bien qu’il soit recherché pour son caviar, il constitue aussi une espèce d’importance pour la pêche commerciale comprise entre le golfe et la région de Québec.D’ailleurs, cette dernière région accueille les trois seules frayères d’esturgeon noir répertoriées à ce jour au Québec. Pouvant atteindre jusqu’à deux mètres, ce poisson aux allures préhistoriques est recouvert de plaques osseuses et possède un museau allongé qui le distingue.
Péril en la demeure
Vers la fin des années 1960, les pêcheurs ont craint le pire en voyant les stocks d’esturgeons noirs décliner jusqu’à leur quasi-disparition. Dix ans plus tard, les populations semblaient se reconstituer, sans que l’on puisse tout à fait s’en expliquer les raisons. On suspecte chez l’esturgeon noir une très grande sensibilité aux altérations ou aux dégradations du milieu, que viendraient fragiliser encore sa longévité naturelle et sa maturité sexuelle tardive. Cette espèce vit exclusivement en Amérique du Nord.
Se faire fermer le clapet
Il y a des années, des esturgeons ont été victimes d’une atteinte physique pour le moins inusitée. En effet, on a repêché des poissons munis d’élastique autour du museau. Tout porte à croire que les élastiques se seraient retrouvés au fond de l’eau après avoir été largués par des facteurs inconscients des impacts potentiels de leur geste.Farfouillant dans la vase afin d’y trouver leur nourriture, les esturgeons se sont ainsi malencontreusement fait fermer le clapet. Inutile de préciser que les habitudes des facteurs ont changé depuis cette triste découverte.
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