Une barrière à toute épreuve ?
Sur la planète, il existe une multitude d’espèces animales et végétales, qui possèdent une variabilité génétique et vivent en relation dans des écosystèmes auxquels elles sont adaptées : voilà ce que l’on appelle biodiversité. Dans la nature, chaque espèce a sa place et son rôle, et la disparition de l’une d’entre elles exerce une pression sur le reste des êtres vivants.
Les impacts d’un tel bouleversement sont irréversibles, parce qu’une fois perdue, une espèce ne peut être régénérée. Par ses activités, l’homme est le principal responsable du dérèglement de la biodiversité. Par le transport maritime et le ballastage, il a permis l’introduction d’espèces exotiques dans des écosystèmes qui ne sont pas adaptés à leur présence.
La moule zébrée, provenant des mers européennes, est l’une des espèces nuisibles des eaux du Saint-Laurent. Elle prolifère et accapare les lieux, ce qui occasionne la destruction d’habitats et la diminution de nourriture pour les autres organismes indigènes. Ce phénomène est difficilement contrôlable.
Sous l’influence de l’homme, plusieurs espèces sont menacées d’extinction. La surexploitation des ressources, la pollution et la destruction des habitats accélèrent leur extermination. Les espèces ne peuvent s’adapter assez rapidement à ces changements et on estime qu’elles disparaissent par centaines chaque jour.
L’humain en subit également les conséquences, puisqu’il a besoin d’écosystèmes équilibrés pour vivre, lesquels lui procurent un sol productif, de l’eau de qualité et des ressources naturelles, dont celles nécessaires à la fabrication de médicaments, par exemple. Une espèce qui disparaît est un pas de plus vers une biodiversité fragmentée, qui voit ses populations mourir à petit feu et la résistance naturelle s’affaiblir.
Une biodiversité sous haute protection
À défaut de pouvoir régénérer les espèces disparues, des programmes sont mis sur pied pour favoriser la protection des écosystèmes. Des aires protégées voient le jour afin de sauvegarder des lieux menacés ou riches en variétés animales et végétales. Le lac Saint-Pierre en est un bon exemple.
La destruction massive des habitats pour la construction d’aménagements humains risque d’entraîner la disparition de certaines espèces. Ces dernières sont prises en charge par les biologistes et transportées dans des lieux de conservation comme les parcs et les jardins zoologiques. De cette manière, elles peuvent se reproduire. Toutefois, cette forme d’intervention est d’une efficacité moindre comparée à la conservation des habitats.
Le problème actuel est le trop grand nombre d’espèces menacées versus des normes de protection insuffisantes. Pour les années à venir, prévention et protection de notre environnement devraient figurer parmi les priorités de chacun d’entre nous.
Capsules
Intervention de l’homme
L’homme, par ses activités, est responsable de l’introduction d’espèces non indigènes dans les divers écosystèmes de la planète et de l’élimination grandissante de plusieurs variétés animales et végétales.
Invasion et disparition
En conséquence de l’intervention de l’homme, la biodiversité est perturbée, soit par la prolifération d’espèces envahissantes, soit par l’élimination massive de certaines espèces.
Dérèglement de la biodiversité
Les espèces vivent en harmonie avec leur milieu. La destruction de l’une ou l’autre de ses composantes affaiblit la richesse naturelle qu’est la biodiversité.
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