Au rythme des saisons changeantes...
La province de Québec connaît les joies et les difficultés des quatre saisons. Elles se succèdent au rythme de l\'orbite terrestre et influencent nos modes de vie ainsi que le comportement de certaines espèces animales. Les saisons modifient le visage de la nature et de ses écosystèmes, alors mieux vaut s’y préparer.
Les hivers québécois sont reconnus pour être particulièrement froids, ce qui exige chez les êtres vivants une barrière naturelle leur permettant d’y résister. Lorsque la neige tapisse le sol et que les eaux du Saint-Laurent gèlent, les animaux doivent changer leur mode de vie. Certains animaux entrent en phase d’hibernation, tandis que d’autres, comme l’oie des neiges, migrent vers des cieux plus ensoleillés, à la recherche de repas plus copieux.
Depuis quelques années, les saisons subissent les effets du réchauffement de la planète. À travers le globe, on observe des changements climatiques notables et qui risquent de s’amplifier d’ici les cinquante prochaines années. Les chercheurs prédisent que les hivers seront plus courts et plus doux. Le Canada deviendra pluvieux et moins enneigé. Quant aux étés, ils présenteront des vagues de chaleur plus fréquentes et de plus longue durée.
S’adapter pour mieux vivre
Il est impossible d’intervenir sur la ronde des saisons. Autrement, les hivers québécois seraient probablement moins rigoureux ! L’homme n’a d’autre choix que de s’adapter aux changements climatiques saisonniers et d’en amoindrir ainsi les côtés désagréables.
Au Québec, les gens portent des vêtements chauds afin de contrer les périodes de froid intense sans pour autant arrêter leurs activités. Des systèmes de chauffage à l’eau peuvent être un bon moyen de se garder au chaud. Le chauffage au bois ou à l’huile offre, quant à lui, une ambiance chaleureuse, mais constitue aussi une source de pollution atmosphérique.
Les étés de plus en plus chauds vont forcer les gens à se doter de systèmes de climatisation. Cependant, ces systèmes sont énergivores et demandent une grande vigilance de notre part. Il faut les utiliser de façon efficace et modérée.
Au printemps, la crue des eaux est contrôlée, ou du moins réduite, par des systèmes d’irrigation. Toutefois, cela va à l’encontre de la nature. Il faudrait plutôt inciter les gens à ne pas modifier drastiquement les environs des cours d’eau et éviter la déforestation dans ces zones.
Peu importe le temps de l’année, il est certain que le changement de climat force l’humain à s’adapter et à développer des mesures lui permettant de vivre en harmonie avec son milieu changeant.
Capsules
Printemps
Après le dégel, les oiseaux migrateurs reviennent profiter de leur habitat nordique. Les rivières se gonflent et transportent avec elles des nutriments terrestres, responsables de la couleur brunâtre des eaux côtières du Saint-Laurent à cette époque.
Été
C’est la saison chaude, celle où le soleil réchauffe le plus les écosystèmes. Entre juin et septembre, les eaux du Saint-Laurent fourmillent de phytoplancton et les différentes couches d’eau se rétablissent dans le fleuve.
Automne
Les tempêtes d’automne permettent le brassage des eaux du Saint-Laurent, ce qui a pour effet de faire remonter les nutriments des profondeurs et de redistribuer l’oxygène, mais également d’éroder les côtes en ses endroits les plus sensibles.
Hiver
C’est la saison du gel, celle où tout semble dormir sous l’épaisse couche de glace. La faune aquatique du Saint-Laurent est bien vivante, elle s’adapte tout simplement aux changements de température.
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